Forte des 2000 salariés qui la font vivre et des 26 000 étudiants qu'elle accueille chaque année, l’université de Rouen est le principal acteur de l’enseignement supérieur aussi bien que de la recherche publique en Haute-Normandie.

Avec Normandie Université, l'établissement déploie sa stratégie à l'échelle du site normand, pour offrir une gamme encore plus complète et plus pointue de services publics de formation et de recherche.

Avec près de 400 formations, qui couvrent tous les domaines du savoir et tous les champs d'expertise, accessibles tout au long de la vie et à distance, sous des formes pédagogiques qui se renouvellent à l’ère numérique, l’Université accueille et forme 26 000 étudiants chaque année (50% des effectifs étudiants de la Haute-Normandie, en comptant les BTS et CPGE), dont les deux tiers sont en DUT et en Licence. Les priorités de l’université de Rouen sur la période 2014-2020 visent à accroitre la réussite de ces étudiants, à les inciter à poursuivre leurs études jusqu'en master, en vue de leur garantir une bonne insertion professionnelle. Dans cet objectif, l’Université est engagée dans le renouvellement et dans la professionnalisation de ses formations (licences pro, masters pro dont certains en alternance).

Cette offre de formation, soucieuse de s'adapter à son environnement social et économique, évolue et s'enrichit en permanence. L’Université délivre désormais des titres d'ingénieurs, via son école interne ESITech. Avec la licence "Sciences pour la santé", l'université de Rouen mène une expérimentation prometteuse, reconnue par le Ministère.

En étroite collaboration avec le CHU, l'Université entend également créer un département d’odontologie, et mettre en place un institut de formation aux métiers de la rééducation .

Premier établissement de recherche publique de Haute-Normandie, l’université de Rouen est forte de 691 enseignants-chercheurs publiants répartis dans ses 40 laboratoires, dont 30 sont notés A ou A+ par l’AERES (données 2011). Ces 30 laboratoires, qui sont donc au meilleur niveau d’évaluation, regroupent 550 publiants (81% du potentiel haut-normand, dans cette catégorie). 14 de ces laboratoires sont des Unités Mixtes de Recherche (UMR) avec les organismes de recherche (7 avec le CNRS et 7 avec l'INSERM), sans oublier une ERI (Equipe de Recherche soutenue par la Région et l’INSERM) et un Centre d’Investigation Clinique (CIC INSERM). Il faut ajouter à ce potentiel de recherche de l’université, les publiants hospitalo-universitaires (MCU-PH et PU-PH) qui exercent dans les différents services du CHU, non évalués par l’AERES. Des structures fédératives de recherche reconnues par le ministère de tutelle et par les organismes de recherche permettent de fédérer les laboratoires autour des projets communs.

Cette structuration concilie l’exigence de qualité, l’interdisciplinarité et la synergie des efforts, ainsi que le transfert de technologie. L’université de Rouen cherchera sur la période 2014-2020 à consolider les liens qu’elle entretient avec son environnement socio-économique tout en préservant la possibilité de développer des recherches fondamentales.

Si la fédération des forces vives de différents champs disciplinaires se fait grâce aux structures fédératives de recherche (SFR), dont beaucoup ont déjà une dimension interrégionale, les GRR créés sous l’impulsion du conseil régional de Haute-Normandie facilitent le rapprochement entre les laboratoires de différents établissements publics et privés à l’échelle régionale. Quant à la ComUE Normandie Université, elle permet de repenser les interfaces entre ses membres répartis sur les deux régions (la formation doctorale, le numérique, la valorisation et le transfert).